CREATE ACCOUNT

*

*

*

*

*

*

FORGOT YOUR PASSWORD?

*

USY - Le Qatar 2015 passe par Yverdon pour l’Algérie

CLUB - Le Qatar 2015 passe par Yverdon pour l’Algérie

Les Fennecs effectuent une partie de leur préparation à Yverdon-les-Bains, en vue du prochain Mondial. L’occasion de découvrir l’équipe, grâce au sélectionneur Reda Zeguili et au meilleur buteur Messaoud Berkous.

ClubQatarAlgerie

Sept fois championne continentale, l’équipe nationale d’Algérie de handball a à nouveau remporté, après 18 ans d’attente, en janvier dernier, le sacre africain. Un titre qui offre aux Fennecs un billet direct pour le prochain Mondial 2015 au Qatar. «Ce sacre nous a amené une certaine notoriété et nous a permis de participer au tournoi d’Yverdon notamment», explique Reda Zeguili, le sélectionneur algérien, alors que ses hommes s’entraînent encore cette semaine dans la Cité thermale.

Le rendez-vous nord-vaudois leur a permis de se mesurer à des équipes européennes de qualité. «J’ai été surpris par le niveau élevé de la compétition. Notamment par celui de Thoune et du club finlandais. Il y avait quatre ou cinq équipes de même calibre. C’était très appréciable », raconte Reda Zeguili, en poste depuis le début de l’année.

Également entraîneur du meilleur club algérien, le GS Pétroliers, à Alger, Reda Zeguili apprécie sa double casquette : «C’est un avantage indéniable, car beaucoup de mes joueurs en club évoluent aussi en sélection. Cela permet une cohésion rapide dans les tournois internationaux.» Mais cela lui laisse moins de temps libre, du coup. «Ce fut un choix difficile à faire, mais ma passion pour le handball n’a pas de limite, dit-il. L’opportunité de devenir sélectionneur a été un honneur. Je ne pouvais pas refuser cela.»

Un privilège de représenter sa patrie que partage également Messaoud Berkous, meilleur buteur de la Lovats Cup, depuis 2007 : «J’avais alors 17 ans. Cela a été une magnifique reconnaissance de mon travail, malgré mon jeune âge.» Aujourd’hui âgé de 25 ans, il est un des handballeurs africains les plus en vue. Il a d’ailleurs été élu meilleur joueur, en étant le buteur le plus prolifique, du dernier Championnat d’Afrique des Nations (44 réussites, dont six en finale).

Avant ce sacre continental, le souvenir le plus marquant du numéro 6 des Fennecs remonte à un certain 14 janvier 2011 et un match contre la Serbie, qui s’est avéré décisif pour la qualification au deuxième tour du Mondial. Les Algériens sont menés d’un but quand Berkous marque son septième but de la rencontre et égalise pour les siens. «Malheureusement, nos adversaires ont marqué le goal de la victoire à la 59e, dit-il avec nostalgie. Malgré ce résultat défavorable, c’était le plus grand moment de ma carrière en équipe nationale, tant au niveau de la tension que de l’ambiance au sein du groupe.»

Une entente que l’Algérie a de nouveau montré durant le weekend au Centre sportif des Isles, en atteignant le troisième rang du tournoi yverdonnois, encouragée par une jolie cohorte de supporters maghrébins. Une présence appréciée par le sélectionneur : «C’est plaisant de sentir ce soutien de notre peuple. Cela nous a d’ailleurs beaucoup aidés à remporter le titre de champion d’Afrique. Une véritable harmonie s’est créée entre le public, les joueurs et le staff, jusqu’à former une vraie famille.»

Cet état d’esprit est l’un des mots d’ordre de Reda Zeguili. Sans une cohésion parfaite, une équipe ne peut pas aller loin dans un tournoi. La prochaine compétition permettra de poursuivre la préparation. «Il me manque encore beaucoup de joueurs qui évoluent à l’étranger, en France notamment. Ici, je n’ai pu convoquer que ceux évoluant en Algérie. J’aurai normalement trente sélectionnés en octobre, au prochain rassemblement», déclare-t-il.

Un cadre élargi dans lequel il choisira 18 hommes pour le rendez- vous mondial de 2015. Un tournoi qui permettra sans aucun doute à un joueur d’écrire l’histoire de la sélection algérienne, à seulement 25 ans. En effet, Messaoud Berkous, l’arrière du GS Pétroliers, est en passe de devenir le meilleur buteur de l’histoire de la sélection algérienne (ndlr : il est à trois petites longueurs du record d’El Hadi Biloum et ses 255 réussites). «Ce serait un bel accomplissement, évidemment, mais mon rêve reste de jouer un jour en Europe et en Ligue des champions.» «Inch’allah», comme on dit en Algérie.

Sandozan Kandasamy.

Journal La Région Nord-Vaudois

 

USY - Les taulières de l’USY Handball

CLUB - Le chemin de Daria Acha-Orbea

Aria Boss, Shadya Goumaz et Sabrina Langellotti étaient présentes, à une exception près, lors des six finales de promotion disputées par les Yverdonnoises depuis 2008. Dimanche, elles joueront la septième, pour la première fois à domicile, avec la ferme intention de monter enfin en 1re ligue.

ClubLesTaulieres

Pour la septième année consécutive, les handballeuses yverdonnoises disputeront les finales de promotion. Pour la première fois, à la maison. Dimanche, les filles d’Yverdon-Crissier, multiples championnes romandes, jouent, une fois encore, leur rêve d’accéder à la 1re ligue. Parmi elles, trois étaient déjà là en 2008 et ont, à une exception près pour la troisième d’entre elles, joué toutes les finales depuis lors. Aria Boss (26 ans), Shadya Goumaz et Sabrina Langellotti (21 ans) sont, à leur âge, les anciennes du groupe. Les taulières. Déterminées, enfin à domicile et prêtes à vaincre le signe indien, elles évoquent le rendez-vous de leur carrière.

La Région : Vous qui avez vécu les six phases finales de promotion précédentes, comment expliquez-vous que vous n’êtes jamais parvenues à monter ?

Shadya Goumaz : Les premières années, on n’était tout simplement pas encore prêtes.

Sabrina Langellotti : Surtout physiquement !

Aria Boss : Et l’effectif était trop restreint. Par contre, on n’est vraiment pas passées loin de la promotion ces dernières saisons, bien que, l’an passé, le niveau des finales était vraiment plus relevé.

SG : Beaucoup de joueuses de LNA renforçaient les autres formations, des équipes réserve.

SL : En plus, notre championnat, qu’on domine facilement, nous prépare mal à ces finales.

Qu’est-ce qui pourrait faire que la tendance s’inverse dimanche ?

SG : Déjà, cette fois, les finales se jouent chez nous. C’est bien pour la tête et les suporters vont nous pousser. Ça aide quand on entend les gens crier derrière nous !

SL : On peut aussi compter sur de nouvelles joueuses de valeur comme Vivien Ujhelyi (réd : une jeune Hongroise arrivée en début de saison).

AB : L’objectif a été posé clairement en début de championnat et on l’a toutes accepté.

Est-ce vraiment si important d’enfin jouer les finales à Yverdon ?

AB : C’était même inespéré ! Cette année, tout est réuni pour qu’on y arrive.

En plus, vous vous êtes renforcées depuis deux saisons grâce à l’entente avec Crissier…

SL : Cette fois, ça passe ou ça casse. Si on échoue, on ne sait pas ce qu’il adviendra de l’équipe.

SG : Plusieurs filles font des sacrifices pour jouer en 2e ligue seulement.

Vous pouvez aussi compter sur une nouvelle recrue de dernière minute, la Française Céline Ott-Schneiter…

SL : On a pu voir ses qualités de vision du jeu et sa rapidité lors du dernier match contre Chênois. Mais on ne va pas se reposer sur une seule joueuse.

AB : Elle est clairement au-dessus du lot, et cela fait une joueuse en plus, ce qui est important pour ces finales, lors desquelles on joue beaucoup.

SG : Surtout, c’est une fille de plus sur la base arrière.

AB : Et on a pu constater que le ballon remonte bien plus vite quand elle est sur le terrain.

Votre génération domine le handball romand depuis maintenant plusieurs années. Y a-t-il d’autres jeunes Yverdonnoises pour vous aider à perpétuer ce cycle, que ce soit en 1re ou, à défaut, en 2e ligue ?

SL : Pas vraiment. Il y a peu de réserve.

SG : Mais on est jeunes ! On est encore toutes là pour plusieurs années.

AB : Il sera aussi plus facile de recruter une fois en 1re ligue.

SL : Et pourquoi pas aller plus haut encore, après ?

Vous pensez pouvoir progresser jusqu’à la LNB ?

Les trois : Oui !

Cela fait à présent trois ans que Zoltan Majeri vous entraîne. Qu’a-t-il changé ?

SG : Il a une vision très développée du handball. On sent qu’il a été pro. A peine voit-il un système qu’il sait déjà comment le contrer.

AB : Il y a trois ans, peu importe notre adversaire, on jouait la même chose.

SL : Il nous apporte beaucoup, dans tous les domaines.

AB : On ne le connaissait pas avant et il a immédiatement imposé beaucoup de respect.

A titre personnel, qu’est-ce qui a changé pour vous, depuis 2008 et votre première finale de promotion ?

SG : Je pense avoir non seulement gagné en maturité, mais je suis aussi beaucoup plus prête physiquement. D’une manière générale, on réfléchit toutes beaucoup plus à ce qu’on fait.

SL : Je prends les choses différemment qu’avant. Plus jeune, je ne me rendais pas vraiment compte de l’enjeu.

AB : J’ai plus d’envie, plus de rage. Et puis, il y a aussi l’effectif qui a changé. Je suis arrivée en 2006-2007, une saison avant la première finale et, aujourd’hui, il n’y a plus aucune joueuse de l’équipe avec laquelle j’ai commencé. La saison suivante, Shadya et Sabrina me rejoignaient.

Manuel Gremion.

Journal La Région Nord-Vaudois

 

USY - Olivier Botetsi, un international congolais au service de l’USY

CLUB - Olivier Botetsi, un international congolais au service de l’USY

Olivier Botetsi, arrivé cet été à l’USY Handball, a participé au Championnat d’Afrique des nations à Alger avec la République démocratique du Congo (RDC). Un joueur dont le talent est à la mesure de sa sympathie.

ClubOlivierBotetsiCongo

Olivier Botetsi est un jeune international de 23 ans, qui a déjà eu un passé sportif très riche avant d’arriver à Yverdon. Après avoir débuté dans sa ville natale, Mantes-la-Jolie, en France, il a su évoluer pour rejoindre Conflans, puis Tremblay-en-France, club de première division. Trois années plus tard, il a joué pour Saint- Ouen-l’Aumône avant de décider de rejoindre le club nord-vaudois.

«Je connaissais Guenolé Théault et il m’a parlé en bien d’Yverdon, qui cherchait un ailier droit. J’ai été tenté par le défi, compte tenu de la progression du club ces derniers temps. De plus, j’ai eu envie de découvrir une autre culture et un autre style de handball», explique celui qui défend les couleurs de la République démocratique du Congo (RDC) sur la scène internationale.

Pour la deuxième fois après 2012, Olivier Botetsi a revêtu sa tunique nationale pour le Championnat d’Afrique des nations, qui s’est déroulé en janvier. «Quand tu mets ton maillot, tu es heureux comme un gamin. Mais quand commence l’hymne national, tu deviens un soldat du peuple et tu chantes avec le coeur.» La compétition réunissait non seulement les différentes équipes du continent, mais surtout de grands talents. «La moitié des joueurs de la RDC évoluent à l’étranger, l’autre dans le championnat local, mais tous sont excellents. Le niveau est véritablement élevé et le jeu bien plus physique qu’en Europe», estime-t-il. De quoi lui inspirer un peu de frustration : «Les infrastructures pour le handball en Afrique ne sont pas excellentes et c’est vraiment dommage, car le talent et l’envie sont là. Ce sont des pays à surveiller pour l’avenir du sport.»

Le Championnat d’Afrique des nations a été, comme à son habitude, dominée par les pays maghrébins avec, pour gagnant, l’Algérie, devant son public, qui a ainsi détrôné la Tunisie, finaliste malheureuse. Quant à la République démocratique du Congo, elle a terminé quatrième ex-æquo de son groupe de six équipes. «Nous avons malheureusement signé des contre-performances. On était capables du meilleur comme du pire. On a battu l’Angola, qui a fini quatrième du tournoi, et posé de sérieux problèmes à l’Algérie, mais aussi perdu contre des équipes plus faibles. Bien qu’on n’ait pas été à la hauteur des attentes, ce qui compte, c’est de se relever. On sera là la prochaine fois, encore plus forts !»

Lorsque vient la question de ses ambitions, Olivier Botetsi ne l’esquive pas : «J’aimerai un jour rejouer au plus haut niveau, que ce soit à Yverdon ou ailleurs, l’avenir nous le dira. Pour l’instant, je me sens bien ici. L’équipe est talentueuse et ne cesse de progresser, c’est très motivant. Ce qui m’importe, c’est de faire partie du groupe et d’y laisser une empreinte positive.» Quant à son apport pour l’équipe, le gaucher est resté modeste : «J’ai eu l’immense chance de côtoyer certains des meilleurs joueurs de handball, j’espère pouvoir transmettre aux jeunes de cette équipe, qui sont très prometteurs, ce que ces stars m’ont appris.»

Manuel Gremion.

Journal La Région Nord-Vaudois

 

USY - L’AEK Athènes en démonstration à la Lovats Cup

CLUB - L’AEK Athènes en démonstration à la Lovats Cup

Les champions de Grèce ont remporté la deuxième édition du tournoi yverdonnois le week-end dernier. L’USY a fait mieux que de la figuration.

ClubAekAthenes

Le rendez-vous est d’ores et déjà pris, la Lovats International Cup va bel et bien s’implanter afin de devenir un rendez-vous incontournable pour le handball dans les années à venir. Le présage n’est pas outrecuidant, loin s’en faut même, au vu de l’engouement suscité par la deuxième édition qui vient de se dérouler le week-end dernier aux Isles, à Yverdon. Pour la plus grande joie des spectateurs présents, la jeune et talentueuse équipe de l’USY Handball a constitué l’agréable surprise en accrochant la finale pour la cinquième place, comme peut en témoigner l’homme fort des locaux, Zoltan Majeri: «Pour nous, l’important était de jouer et de faire une bonne préparation contre des équipes plus fortes que nous, mais je suis bien sûr très content.»

Seulement, force est de constater que les Yverdonnois n’évoluent pas dans la même cour que ses hôtes du week-end. «Mais attention, met en garde le mentor Nord-Vaudois, aujourd’hui elles nous sont supérieures, c’est certain, mais pas demain, car notre équipe a de l’avenir.» D’autant plus qu’en tant que club amateur, l’USY Handball ne dispose pas de la même profondeur de banc que certaines grandes écuries et se trouve parfois limité quant aux changements à effectuer. «Malgré tout, j’estime que la différence n’a pas été aussi importante que sur le papier», conclut, peu ou prou enthousiaste, Zoltan Majeri.

Les Grecs au dessus du lot

Dans la lutte pour le Graal, les Grecs de l’AEK Athènes ont assuré le show tout au long du week-end. Forts d’une équipe au-dessus du lot, les Grecs ont également fait étalage de toute la ferveur qui les anime. Chaque but et chaque bon geste défensif ont été célébrés comme il se devait par un banc déchaîné, parfois presque à l’excès. «Chaque match se joue comme une finale à nos yeux, c’était primordial pour nous de toujours jouer au meilleur niveau possible en vue du match contre le Dinamo Minsk», s’est empressé d’élucider Mladen Rakcevic, élu meilleur pivot de la dernière Ligue des Champions avec le Metalurg Skopje. En effet, les coéquipiers du capitaine de la sélection nationale du Monténégro vont aborder une rencontre capitale samedi prochain pour le compte des qualifications de la prochaine Ligue des Champions et leur présence dans la Cité thermale n’y est pas totalement étrangère: «C’était notre premier grand tournoi afin d’incorporer les nouvelles recrues et de jouer ensemble. Nous sommes donc forcément très heureux d’être ici.»

Dimanche, les champions de Grèce en titre se sont tout d’abord imposés face à la chatoyante formation des Grasshopper Amicitia Zurich, qui leur a tenu la dragée haute dans la finale avant l’heure, puis, en guise d’apothéose, ont régalé en finale face aux Luxembourgeois de Käerjeng Bascharage, offrant au passage quelques actions de toute grande classe. Quant aux clubs helvétiques, l’honneur est sauf grâce à la belle troisième place des Zurichois de GC. Le pensionnaire de LNA a impressionné plus d’un observateur grâce notamment à sa jeunesse flamboyante, symbolisée par le virevoltant Roman Sidorowicz.

Steven Bonzon.

Journal La Région Nord-Vaudois

 

TOP