DAMES 1 - La marche en avant continue...

Bâle vaincu.

Qui donc pourra arrêter YverdonCrissier dans sa marche en avant vers les sommets de la 1re ligue? Dernière équipe en date à avoir essayé, Bâle s’est à son tour cassé les dents sur son adversaire romand, même si la valeureuse équipe des bords du Rhin a crânement tenté sa chance, tenant la dragée haute aux joueuses locales plus d’une mi-temps durant.

En face, Sabrina Langellotti et ses coéquipières ont joué à se faire peur et ne se sont pas montrées aussi souveraines que lors de leurs dernières sorties. La fatigue d’un championnat éprouvant se fait sentir, d’autant plus avec un effectif toujours aussi juste, quantitativement parlant.

Si elles ont dû cravacher ferme après une entame de match difficile (2-5, 6e), les Nord-Vaudoises n’ont également guère été transcendantes lors de leurs périodes de supériorité numérique (plus de quatre minutes à six contre cinq, et une minute à six contre quatre sans scorer). Un manque de réalisme offensif qui n’a eu, au final, aucune conséquence malheureuse sur l’issue de la partie, car elles ont su se montrer décisives lors des moments-clés, notamment par leur triumvirat de choc Goumaz-Ott-Ujhelyi.

Le marathon d’avant la trêve n’est toutefois pas terminé pour cette équipe néo-promue d’Yverdon-Crissier, toujours installée au premier rang au classement, et qui doit encore effectuer deux déplacements aux antipodes avant de profiter de vacances bien méritées: à Uster (ZH), tout d’abord, pour y affronter le bonnet d’âne actuel du groupe, puis à Goldau (SZ), pour un match au sommet qui permettra à l’une des deux formations de passer alors le cap de la nouvelle année seule sur le toit de la 1ère ligue. Un ultime challenge 2014 sans nul doute à la hauteur des ambitions du mage Zoltan Majeri pour sa troupe.

Aurélien Abla.

Journal La Région Nord-Vaudois

DAMES 1 - Yverdon-Crissier, l’anomalie romande

Néo-promues, les filles de Zoltan Majeri sont en tête de leur championnat. Explications

S’il leur a fallu d’innombrables années de domination à l’étage inférieur pour être promues, les handballeuses yverdonnoises se sont immédiatement adaptées à leur nouvelle catégorie. En ce début de mois de décembre, à trois rondes de la pause, les filles d’Yverdon-Crissier sont en tête de la 1 re ligue, avec seulement une défaite enregistrée en huit rencontres. De quoi susciter la curiosité des formations alémaniques qui, les unes après les autres, tombent face à ces Romandes. Une anomalie qu’évoque l’entraîneur Zoltan Majeri.

Zoltan, votre équipe est néopromue, découvre le championnat et est en tête. Comment l’expliquez-vous?

On a un contingent très stable depuis plusieurs saisons. C’est un travail sur le long terme, avec pour principe constant de toujours progresser, sans regarder le classement. On a construit quelque chose, et on intrigue tout le monde. Cela dit, on fait avec un nombre de joueuses restreint, ce qui n’est pas bien. Mais la contrepartie est que cela donne beaucoup de responsabilités à chacune des filles. Et, jusqu’ici, je ne peux rien reprocher en matière d’implication.

Vous pouvez d’ailleurs être seuls en tête à Noël...

Oui, mais comme on n’est pas beaucoup, la charge s’accumule toujours sur les mêmes onze ou douze joueuses de l’effectif. En plus, c’est la première année lors de laquelle elles doivent faire de si longs déplacements, de deux ou trois heures. Par ailleurs, elles affrontent des adversaires plus expérimentées à ce niveau et avec des contingents plus fournis. Cela dit, on constate que le championnat est serré. Il y a donc toujours des chances de gagner. Ce week-end, on affronte Bâle, une équipe à deux visages, capable du meilleur comme du pire.

Peut-on tout de même déjà évoquer une possible promotion en LNB (officiellement SPL2)?

A l’heure actuelle, je ne pense pas. Il faut attendre de voir où on en sera en février ou mars. On bénéficie aussi du fait qu’on est l’équipe que personne n’attendait. Il ne faut pas oublier, non plus, qu’on a joué cinq fois sur huit à domicile.

Votre équipe a-t-elle fait des progrès fulgurants cet automne, où avait-elle déjà ce niveau par le passé, butant simplement sur l’obstacle que constituaient les finales de promotion?

Les finales sont très difficiles. Elles se jouent sur un jour et, pour certaines équipes, avec des renforts de l’élite. A présent, on prouve qu’on a le niveau. Mais après des années de larges victoires, beaucoup se jouera dans la tête. Comment gérera-t-on les défaites? Pour le moment, l’équipe apprend de ses erreurs, est meilleure de match en match.

Quel est le poids des individualités au sein de votre formation?

Si une fille marque, c’est parce que les autres ont travaillé pour elle. Chacune a un rôle précis. On essaie de soigner le collectif, car en ne comptant que sur deux ou trois individualités, on ne gagnera pas.

Manuel Gremion.

Journal La Région Nord-Vaudois

DAMES 1 - L'exploit manqué et la marche en avant...

Battu en prolongation par Uster (SPL2), jeudi en coupe, Yverdon-Crissier continue de briller en 1ère ligue féminine, ou le podium semble à leur portée.

Semaine anglaise contrastée pour Yverdon-Crissier, qui disputait jeudi dernier son seizième de finale de Coupe de Suisse contre Uster, une formation actuellement en tête du championnat de SPL2 (la deuxième division), avant de recevoir, 48 heures plus tard, les Lucernoises de Willisau, pour le compte de la cinquième journée du championnat de 1re ligue.

Face à Uster, les protégées de Zoltan Majeri ont offert une résistance héroïque, ne s’inclinant 27-30 qu’après prolongation, non sans avoir fait douter les Suisses alémaniques lorsqu’elles ont pris l’avantage 24-23 à quelques minutes du terme du temps réglementaire. «La différence s’est faite dans nos tirs manqués, puisque nous avons eu 32 tentatives contre 25 pour Uster sur l’ensemble de la partie», remarquait l’entraîneur des Vaudoises, qui ne tarissait cependant pas d’éloges sur la prestation de ses dames, même s’il craignait un accès de fatigue pour le match suivant.

Cela a bel et bien été le cas face à une solide formation de Willisau, comme le confirmait Zoltan Majeri au terme d’un quatrième succès (31-25) obtenu en cinq journées de championnat: «Nous avons mal joué. Nous accomplissons certes une sacré performance jusqu’ici, pour une équipe néo-promue, mais j’ai des attentes plus élevées pour mes joueuses. Nous devons davantage équilibrer nos différentes phases de jeu. Les 25 buts encaissés sont à mettre en parallèle avec les 20 fautes techniques commises.»

Au classement, Shadya Goumaz et les siennes occupent certes le cinquième rang, mais avec deux, voire trois rencontres disputées en moins que les équipes du quatuor de tête, elles peuvent raisonnablement revendiquer une place sur le podium et mieux encore. Un miracle de Noël avant l’heure?

Aurélien Abla.

Journal La Région Nord-Vaudois

COUPE SUISSE - Yverdon proche de l'exploit

Les joueurs de l'USY ont longtemps cru, en 1/16ème de finale face à des Bâlois de LNB, avant de s'incliner d'un petit but.

Après avoir éliminé Birsfelden lors du tour précédent, Yverdon (1re ligue) s’attaquait à Bâle, une autre équipe de LNB, avant-hier. La tâche ne s’annonçait pas des plus aisées, mais les joueurs de Zoltan Majeri espéraient rééditer l’exploit qui leur avait permis de se hisser en seizièmes de finale. Les Bâlois étaient donnés favoris sur le papier mais, étonnamment, les Yverdonnois n’ont pas le moins du monde démérité.

«C’était un bon match. Au niveau tactique, nous avons dominé cette équipe-là», affirmait le coach de l’USY, Zoltan Majeri. Alors que Bâle évolue avec des joueurs semipros, Yverdon joue avec des amateurs, une différence qui n’était pas visible sur le terrain, d’après l’entraîneur: «Nous n’avons pas perdu beaucoup de ballons et fait peu de fautes techniques, l’engagement et la qualité étaient là.»

Les Yverdonnois méritaient certainement mieux qu’une défaite. Menant au score en deuxième mi-temps avec, à, deux reprises, quatre longueurs d’avance, les locaux ont longtemps cru que la victoire était à leur portée, poussés par les encouragements des nombreux spectateurs. Malheureusement, les visiteurs sont revenus au score et ont réussi à empocher la victoire, avec un tout petit but d’écart.

«C’était une grande équipe, avec un gros banc. Nous avons bien tenu collectivement et avons bien embêté nos adversaires. Ce sont les petits détails et la fatigue qui ont fait la différence, mais nous progressons petit à petit», notait Guénolé Théault, meilleur buteur de la soirée. D’après Zoltan Majeri, l’équipe doit continuer de progresser: «Il faut équilibrer les phases où on joue bien avec celles où on joue mal. Nous sommes une équipe jeune, dans un nouveau cycle. Nous avons déjà obtenu des résultats très intéressants et j’espère que ça va continuer! »

Gianluca Agosta

Journal La Région Nord-Vaudois