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USY - Cure de jouvence pour Yverdon-Crissier

CLUB - Cure de jouvence pour Yverdon-Crissier

usycuredejouvence20151009La meilleure équipe féminine romande de handball s’apprête à attaquer sa deuxième saison en 1ère ligue. Le plus délicate, selon l’adage. «Je suis du même avis», souffle l’entraîneur Zoltan Majeri, qui s’attend à une saison difficile, alors que ses protégées accueilleront Wettingen ce soir à 20h30 à Léon-Michaud.

L’année dernière, les Vaudoises d’Yverdon-Crissier avaient réalisé des débuts tonitruants dans ce qui constitue presque une ligue nationale (il y a un seul groupe à l’échelle du pays). A Noël, elles étaient en position de briguer une promotion en LNB. Mais le second tour avait été plus compliqué, les blessures privant Zoltan Majeri de nombre de ses cadres. Que les choses soient claires: la pause estivale ne lui a pas permis de toutes les retrouver, loin de là.

De nombreux départs

Aria Boss et Hélène Christinat ont décidé d’arrêter la compétition, tandis que Céline Ott-Schneider et Daria Acha-Orbea s’apprêtent à connaître «le bonheure maternel», dixit leur entraîneur. Nadia Werro et Irène Leuthold sont, de leur côté, à l’étranger, et marquent une pause. Bref, Yverdon-Crissier a enregistré de nombreux départs.
«Pour les compenser, nous avons choisi de miser sur la jeunesse locale, souligne Zoltan Majeri. Nous allons intégrer à l’équipe des jeunes de 16 ans, sans expérience de ce niveau de jeu.» La moyenne d’âge, assure le Roumain, sera inférieure à 20 ans. Pas de quoi nourrir des objectifs très ambitieux. «C’est une année de transition, continue-t-il. L’idée est de maintenir l’équipe à ce niveau. L’année prochaine, les jeunes auront pris de l’expérience et nous enregistreront le retour de quelques cadres.»

En attendant, le club yverdonnois met donc toutes ses billes dans un pari risqué, mais il n’a pas vraiment le choix. «Il est hors de question d’aller chercher des filles à l’étranger et de monter une équipe artificielle, martèle Zoltan Majeri. On va faire avec ce que l’on a.» Soit, concrètement, treize joueuses au contingent, dont deux qui ne seront vraisemblablement pas qualifiées ce soir. «Ce que je redoute, ce sont les blessures», glisse l’entraîneur. Quant à la concurrence, elle s’annonce rude. Bien renseigné, le Mage de l’USY annonce que beaucoup d’équipes se sont copieusement renforcées.

Lionel Pittet.

Journal La Région Nord-Vaudois

 

USY H1 - Viege

Hommes 1 - L'USY lance sa saison de belle manière.

Coupe de Suisse - Les Yverdonnois se sont imposés, vendredi soir, dans un match maîtrisé, face à des Viégeois volontaires, mais limités.

UsyViege20150908

Pour leur premier tour de Coupe de Suisse, les handballeurs yverdonnois se retrouvaient face à une équipe de Viège qu’ils connaissent bien, étant donné que les deux formations jouent dans le même championnat, en 1 re ligue.

Le public a eu droit à un match de qualité, dont l’intensité n’est jamais descendue. Apres un début de partie équilibré, la vitesse des jeunes joueurs d’Yverdon a fait la différence. Les Viégeois se sont retrouvés contraints à commettre de plus en plus de fautes afin de rester au contact des hommes de Zoltan Majeri. Une propension à jouer des coudes à laquelle s’attendait le pivot de l’USY, Cyril Steffen. «Il faudra se battre. On a perdu l’année passée contre eux et on les attend fort dans les duels», annonçait-il avant le début de la rencontre. A raison: les Viégeois ont récolté dix suspensions de deux minutes, contre seulement quatre pour les locaux.

Cependant, Yverdon n’a jamais vraiment pu plier le match, la faute à la multiplication des parades du portier viégeois et à la partition très propre rendue par Robert Kielba, l’arrière droit des visiteurs, avec notamment un sans-faute au jet de sept mètres. Ce qui ne fut pas le cas des tireurs nord-vaudois, peu en réussite en la matière, à l’image de Tamas Vekony, pourtant habituellement très habile dans l’exercice. 

Les Yverdonnois auraient pu payer leur inaptitude à tuer le match, lorsque leurs adversaires du soir ont égalisé a moins de vingt minutes de la fin. Un temps mort judicieusement sollicité par le fin tacticien Zoltan Majeri et ses protégés ont fini par reprendre un avantage confortable. La victoire obtenue permet de lancer la saison de la meilleure des manières.

US Yverdon - Viège 30 - 25 (15-10)

Yverdon: Evard (Vuilloud); Jutzeler(4), Bardet (3), Théault (9), Vékony (5), Hirsbrunner (2); Steffen (4); Loichot (1), Monnard (2).
Entraîneur: Zoltan Majeri.
Viège: Matijevic (Ebener); Ruffiner (2), Kielba (5), Szöllözi (8), Furrer (2), Vonsattel (4); Zersuben (1); Studer (2); Vitetta (1).
Entraîneur: Olaf Holstein.
Notes: Salle Léon Michaud, 150 spectateurs. Arbitrage de Mme Kunze et M. Morf.

Basile Frotin

Journal La Région Nord-Vaudois

 

USY - Forts comme des Turcs

CLUB - Forts comme des Turcs !

Le Besiktas a remporté la quatrième édition de la Lovats International Cup, dimanche, à la salle des Isles, devant Medvedi Tchekhov.

BesiktasIstambulLe coup d’essai s’est transformé en coup de maître pour le Be- siktas Mogaz, le week-end dernier, puisque l’équipe des bords du Bosphore a, pour sa première participation, remporté haut la main la quatrième édition de la Lovats International Cup en disposant en finale des Russes du Medvedi Tchekhov par 26-22 (13-12 à la mi-temps).

L’an 4 de cette manifestation devenue incontournable a connu un franc succès sur tous les plans: populaire, tout d’abord, avec plus de 300 entrées payantes sur les deux jours et jusqu’à un demi-millier de spectateurs dans les gradins pour le match de finale 7-8ème places entre l’US Yverdon et les Italiens de Forst Brixen, qui se sont imposés 27-26. Succès sportif ensuite, avec un niveau qui fait de la Lovats Cup le meilleur tournoi de handball de clubs en Suisse; preuve en est que le vice-champion national de la saison dernière, Saint-Otmar Saint-Gall, a dû se contenter de la sixième place.

Membre du comité d’organisation, Yves Pfister se montrait heureux et soulagé au terme du week-end: «Tout s’est bien déroulé, sans accroc majeur. Je remercie tous les bénévoles ainsi que l’ensemble du club, dont l’état d’esprit s’en trouve renforcé.» Cerise sur le gâteau, la présence, samedi, du président de la Fédération suisse de handball, qui s’est montré impressionné par tout le travail effectué par le club yverdonnois.

Un certain tempérament

Au rayon des temps forts 2015, Besiktas s’est notamment illustré, outre sa victoire finale, hors des terrains: samedi matin, une valise man- quante d’un joueur a provoqué un véritable branle-bas de combat, et les organisateurs ont dû se rendre d’urgence dans un magasin de sport de la Cité thermale pour y acquérir une paire de chaussures pour ce joueur stambouliote au salaire plus que confortable, que l’entraîneur re- fusait de laisser dans les tribunes. Forts balle en main, les Turcs ont aussi montré qu’ils avaient un certain tempérament: lors de leur premier match face aux Zurichois de GC Amicitia, se retrouvant un temps à deux joueurs de champ contre six à cause de pénalités, ils ont menacé de se retirer purement et simplement du tournoi. Il aura fallu quarante minutes d’échanges et de médiation pour qu’ils acceptent finalement de rester. Bien leur en a pris puisque, 36 heures plus tard, ils pouvaient soulever le trophée du vainqueur.

Envie et courageMaximeBardet

De son côté, l’US Yverdon a enregistré quatre défaites en autant de parties, avec une dernière place à la clé. Une issue certes logique, compte tenu du niveau des adversaires, mais la formation de Zoltan Majeri a su allier envie et courage, et elle a recueilli les lauriers des autres équipes présentes, pour le plus grand bonheur de son Mage d’entraîneur, très fier de ses joueurs, dont huit sont âgés de moins de 19 ans. Léger bémol cependant, une infirmerie qui ne désemplit pas à un mois de la reprise du championnat de 1ère ligue.

Les Réactions :

VladimirMaximovVladimir Maximov, entraîneur en chef du Tchekhov Medvedi (avec la traduction de Zoltan Majeri, qui pose à sa gauche sur la photo): «Nous sommes très honorés d’avoir disputé ce tournoi, dont le niveau est plus élevé que celui du championnat russe. Nous espérions la victoire finale, mais nous avons cherché avant tout à reconstruire l’équipe, qui a subi de nombreux et importants départs à l’intersaison. La Lovats Cup nous a permis de recréer des automatismes avec les jeunes joueurs qui sont arrivés et de détecter les améliorations à apporter à notre formation. J’aimerais saluer le magnifique travail qu’accomplit Zoltan Majeri avec son équipe.»

Müfit Arin, entraîneur en chef du Besiktas Mogaz (avec la traduction de Berk Karahan, manager): «C’est un beau tournoi, avec un plateau de qualité et une organisation impeccable. C’était notre ultime préparation avant la Super-coupe de Turquie et le début de la Ligue des champions. Nous avons disputé des rencontres de haute tenue et notre but initial était d’entraîner les aspects défensifs, ainsi que la transition défense-attaque, puis de remporter nos matches, ainsi que le tournoi. C’est un sentiment spécial qui nous anime après ce succès final.»

Classement final

1. Besiktas
2. Medvedi Tchekhov
3. Riihimaën Cocks
4. Nordsjaelland
5. GC Amicitia
6. Saint-Otmar Saint- Gall
7. Forst Brixen
8. US Yverdon

Aurélien Abla.

Journal La Région Nord-Vaudois

 

 

USY - Le Mage voit l’avenir d’Yverdon en grand

CLUB - Le Mage voit l'avenir d'Yverdon en grand

Le plateau de la Lovats International Cup n’aura jamais été aussi relevé que pour sa quatrième édition, ce week-end, avec deux équipes participant à la Ligue des champions. L’essor du tournoi porte la marque de Zoltan Majeri, qui ne voit pas de limite à la progression de son club d’adoption.

LeMageOn l’appelle le «Mage» pour des raisons phonétiques. Mais la portée de ce surnom va au-delà du fait qu’il rappelle son patronyme: il y a bien de la sorcellerie dans la manière dont Zoltan Majeri porte l’USY Handball vers le haut depuis quatre ans, depuis que cet ancien gardien professionnel a posé ses valises dans la région. L’essor de la Lovats International Cup, le tournoi qui vivra sa quatrième édition ce week-end, à la salle des Isles, est la meilleure illustration de ce que l’homme apporte à son club d’adoption.

Cette année, deux équipes estampillées Ligue des champions (les Russes du Tchekhov Medvedi et les Turcs du Besiktas Mogaz) participeront à la compétition, en plus de plusieurs formations qui disputeront la Coupe d’Europe. Comme chaque année, les hommes de l’USY feront figure de Petit Poucet et seront là pour apprendre. «Quand on a commencé, il y a quatre ans, on était contents d’attirer des équipes de LNB, relève le président Yves Pfister. Aujourd’hui, on accueille sept équipes 100% professionnelles, qui jouent les premiers rôles dans leur championnat.»

Cette évolution vitesse grand V s’explique par le sérieux de l’organisation, par la vitalité du club qui la chapeaute et par l’implication des membres, toujours prêts à venir mouiller le maillot non seulement sur le terrain, mais aussi comme bénévoles. «Et puis, c’est grâce à Zoltan, assure Yves Pfister. Sans lui, il n’y aurait pas ces équipes. Il n’y aurait pas ce tournoi.» Grands semblent les pouvoirs du Mage.

Le principal intéressé revendique, en fait, des méthodes finalement assez prosaïques: un sens aigu de la débrouille, d’abord, et l’exploitation d’un carnet d’adresses patiemment rempli au cours d’une carrière au plus haut niveau longue de 22 ans, puis rigoureusement entretenu. Concrètement, pour attirer des équipes du calibre de Tchekhov Medvedi, il suffit donc à Zoltan Majeri de prendre son téléphone? Il sourit. «C’est un peu ça, oui. J’appelle directement au plus haut niveau et les bonnes relations tissées au fil du temps font leur effet. On n’attirerait pas de telles équipes en écrivant des e-mails.»

Faire plus avec moins

Mais le tour de force de celui qui, à l’USY, est «entraîneur, coordinateur, distributeur de sets de table, colleur d’affiches» (dixit le président Pfis- ter) ne s’arrête pas là. Quand les équipes de niveau européen ne se déplacent que contre défraiement complet (au minimum) ailleurs, elles viennent à Yverdon gratuitement, où on a trouvé la formule pour faire plus... avec moins. Seul geste consenti pour les participants à la Ligue des champions: la gratuité de l’hébergement. «Et on va chercher les équipes à l’aéroport de Genève, en car, précise Yves Pfister. Ou à Zurich, puisqu’une formation s’est trompée en réservant ses vols (rires).»

La réputation de Zoltan Majeri a permis à la Lovats International Cup de devenir, en quatre ans, le meilleur tournoi de clubs en Suisse. Mais pourra-t-elle perdurer une fois que le Roumain ne sera plus là? «Bonne question, reconnaît-il. Mais si tout continue de bien se passer, que les équipes sont satisfaites lorsqu’elles viennent, le tournoi va acquérir sa propre crédibilité. Peut-être faut-il, pour cela, encore deux ou trois éditions.»

A l’heure actuelle, déjà, on refuse du monde au portillon. «Quand on a proposé à Wacker Thoune, tenant du titre, de revenir, les responsables nous ont dit qu’ils attendaient de voir quelles équipes nous allions réunir, raconte le président. En prenant connaissance du plateau, ils ont dit qu’ils voulaient être là. Eh bien, on leur a répondu qu’il n’y avait plus de place et qu’ils auraient dû nous faire confiance dès le départ...» De quoi penser que oui, si l’USY continue de faire tout juste, son tournoi pourrait être pérennisé, même orphelin de celui qui a grandement contribué à sa naissance et à son essor.

Viser plus haut

Du reste, il n’y a pas que la Lovats International Cup qui a pris de l’envergure depuis l’arrivée du Mage. Les deux équipes fanion du club évo- luent désormais en 1ère ligue, le nombre de membres est en augmentation et la relève marche d’un bon pas. Cette saison, l’USY sera représentée dans toutes les catégories de jeunes, chez les garçons comme chez les filles. De quoi voir l’avenir en grand. «On va encore me dire que je suis fou, mais je pense qu’à terme, les équipes d’Yverdon peuvent monter en LNB. Et dix minutes après avoir fêté la promotion, je dirai qu’il faut monter en LNA. C’est ça le sport, viser plus haut.»

C’est le paradoxe de l’ambitieux Zoltan Majeri, compétiteur devant l’éternel, qui reste fidèle à Yverdon malgré la pluie des sollicitations. «Chaque année, on m’appelle. Des équipes de LNA, des sélections nationales, des formations de première division d’autres pays», sourit-il. Et alors? «La tête aurait envie de dire oui, mais le coeur dit non. L’argent n’est pas mon moteur. Je suis venu ici pour construire sur le long terme. Sur console de jeux vidéo, je ne prenais pas le Barça, mais la petite équipe de troisième division à qui je faisais gravir les échelons», image-t-il. Et puis, il y a la stabilité. S’il a atterri à Yverdon, c’est aussi pour trouver une stabilité sur le plan familial. «L’autre jour, ma fille de 5 ans m’a dit qu’à Yverdon, elle se sentait à la maison. J’en ai eu les larmes aux yeux. Parce que c’est ce que je ressens aussi.»

Lionel Pittet.

Journal La Région Nord-Vaudois

 

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